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Appel à propositions – Numéro thématique de la Rcbu: le travail et les bibliothèques universitaires canadiennes

Appel à propositions – Numéro thématique de la Rcbu: le travail et les bibliothèques universitaires canadiennes

November 11, 2021

La Revue canadienne de bibliothéconomie universitaire (Rcbu) invite les soumissions à notre numéro spécial sur le travail et les bibliothèques universitaires canadiennes. Rcbu est une revue en libre accès dont les articles sont revus par les pairs ; elle est publiée par l’Association canadienne des bibliothécaires en enseignement supérieur (ACBES).

Les auteur.e.s intéressé.e.s à participer sont invité.e.s à soumettre une proposition (maximum 800 mots) et une bibliographie en pièce jointe (document Word ou PDF) par courriel à can.j.acad.lib@gmail.com d’ici le 20 décembre 2021. 

Nous accueillons une grande variété de types d’articles et de méthodologies, traditionnels et non traditionnels. Il peut s’agir d’études empiriques ou de travaux théoriques. Nous encourageons les auteur.e.s à s’inspirer de leurs expériences personnelles (p. ex., descriptions de programmes ; auto-ethnographie), mais celles-ci devraient être contextualisées dans l’environnement et la littérature plus larges. Les propositions soumises pour étude doivent correspondre à l’énoncé de mission de la revue. La revue est bilingue (anglais/français) ; les propositions peuvent être soumises dans l’une ou l’autre langue. Pour plus d’informations, veuillez consulter l’énoncé de mission de la revue.

Date limite de soumission des propositions : 20 décembre 2021
Notification d’acceptation de la proposition: 30 janvier 2022
Date limite de soumission des articles: 15 avril 2022

Publication prévue du numéro thématique : décembre 2022

Numéro thématique de la Rcbu: le travail et les bibliothèques universitaires canadiennes

La phrase « bibliothèque universitaire » évoque souvent l’image d’un bâtiment – mais un bâtiment n’est qu’un espace vide. Alors, qu’est-ce qui fait d’une bibliothèque ce qu’elle est ?

Nous, les travailleuses et travailleurs, façonnons les bibliothèques. Les êtres humains et leur travail sont derrière tout ce qu’est une bibliothèque et tout ce qu’elle fait. Pourtant, nous souffrons d’une tendance discursive pernicieuse à dissocier « la bibliothèque » en tant que construction du travail de bibliothèque qui l’anime et lui donne vie. Nous voyons cela se refléter dans notre paysage professionnel ; le Canada soutient des dizaines d’associations professionnelles de « bibliothèques », mais très peu d’associations professionnelles pour les travailleuses et travailleurs des bibliothèques.

Cette dissociation a de profondes conséquences pour les bibliothèques, tant au niveau institutionnel que dans le contexte plus large de l’université. Les universitaires débattent des politiques des bibliothèques sans jamais parler aux travailleuses et travailleurs des bibliothèques ; les chercheuses et chercheurs théorisent « les archives » sans jamais solliciter la pratique et l’expertise des archivistes. Ces déconnexions exacerbent les inégalités existantes au sein des travailleuses et travailleurs et contribuent à la dévalorisation, l’effacement et l’incompréhension du travail en bibliothèque.

Ces défis sont encore aggravés par l’évolution rapide du climat socioculturel et socio-économique. Les compressions budgétaires, les réductions des service et les réorganisations continues des bibliothèques sont devenues un élément incontournable de la vie professionnelle de nombreuses et nombreux bibliothécaires. Notre travail est conditionné par la déqualification, la déprofessionnalisation et l’adoption des pratiques du secteur privé – mais aussi par un accent renouvelé sur la justice sociale, une appréciation croissante du rôle des bibliothécaires dans l’enseignement et l’apprentissage et une plus grande préoccupation pour le bien-être des étudiant.e.s. La pandémie de COVID-19 a encore refaçonné notre travail, inaugurant une ère où le travail à distance et les horaires flexibles sont la norme pour beaucoup, mais où les inégalités existantes peuvent également être amplifiées.

Quelles sont les implications de ces changements pour le travail dans les bibliothèques universitaires et pour les travailleuses et travailleurs ?

Dans ce numéro thématique, nous invitons les perspectives qui mettent l’accent sur les expériences des travailleuses et travailleurs des bibliothèques universitaires, les conditions dans lesquelles nous travaillons, les forces qui modifient ces conditions de travail et les moyens par lesquels nous pouvons continuer à nous lutter pour l’amélioration des environnements de travail. Nous souhaitons en particulier parler du contexte du travail dans les bibliothèques universitaires canadiennes, reconnaissant qu’une grande partie des travaux scientifiques existants se concentre sur le contexte particulier des États-Unis.

Voici quelques exemples de sujets qui pourraient être développés dans les propositions:

  • Perception de soi et identité collective pour les bibliothécaires
  • La relation (ou la tension) entre la sauvegarde et l’innovation dans les bibliothèques
  • Diversité, équité et inclusion parmi les travailleuses et travailleurs
  • Reproduction des préjugés et de l’exclusion des groupes marginalisés par le travail de bibliothèque
  • Expériences et perspectives sur le racisme, la discrimination et les pratiques antiracistes dans les bibliothèques
  • Expériences des travailleuses et travailleurs pendant et après les réorganisations de bibliothèques
  • Pratiques d’embauche
  • Négociation collective
  • Syndicalisation, activisme syndical et mobilisation
  • Perceptions de la « valeur » dans le travail de bibliothèque
  • Gouvernance collégiale
  • Travail affectif et émotionnel
  • Le travail de bibliothèque et une éthique du soin
  • Le travail de bibliothèque en tant que service
  • Emploi précaire
  • Perspectives des étudiant.e.s. ou nouvelles et nouveaux travailleuses.eurs de bibliothèque
  • Les qualifications en bibliothéconomie et leur valeur
  • Le travail de bibliothèque en tant que travail genré
  • Effets de la pandémie de COVID-19 sur les environnements de travail des bibliothèques universitaires

Membres du comité éditorial du numéro thématique

Myron Groover, MA (Spéc.), MAS, MLIS, est bibliothécaire des archives et des livres rares à l’Université McMaster depuis 2014. Il a siégé pendant plusieurs années à la direction de l’Association des bibliothécaires universitaires de l’Université McMaster, y compris un mandat de président et deux tours consécutifs en tant que chef négociateur. Avant de travailler chez McMaster, il a occupé divers postes dans des bibliothèques publiques et des organismes sans but lucratif.

Eveline Houtman, PhD, MSI, MEd, a récemment pris sa retraite des bibliothèques de l’Université de Toronto, où elle a été technicienne en bibliothèque, catalogueuse de musique, bibliothécaire de référence, spécialiste de l’information gouvernementale, bibliothécaire de liaison, gestionnaire et coordonnatrice de l’enseignement en bibliothèque. Elle est professeure auxiliaire à la Faculté de l’information de l’Université de Toronto et membre du comité éditorial de la Rcbu.

Eva Revitt, PhD, MSI, est actuellement bibliothécaire des droits d’auteur et bibliothécaire de liaison pour l’anthropologie, l’économie et les sciences politiques à l’Université MacEwan. Au cours de sa carrière, elle a occupé de nombreux postes, notamment celui de bibliothécaire du campus, de présidente des services de bibliothèque du campus et de directrice intérimaire du centre de l’enseignement et de l’apprentissage. Elle a siégé à deux reprises au comité des négociations de l’Association des professeurs ainsi qu’au comité de la permanence et des promotions de l’université.

Joanne Rodger, PhD, MSI, est actuellement directrice à la qualité des programmes et de l’accréditation à la faculté de médecine et de dentisterie de l’Université de l’Alberta. Elle a travaillé auparavant dans des bibliothèques publiques et scolaires, ainsi que dans le secteur à but non lucratif. Elle a été professeure agrégée adjointe à la faculté d’éducation au cours des 18 dernières années, donnant des cours à l’école de bibliothéconomie et à l’enseignement primaire.

(Via Revue canadienne de bibliothéconomie universitaire)

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